Ce mercredi 21 novembre, 4 personnes ont choisi d'expérimenter l'atelier de Communication Bienveillante. On commence à débroussailler ...
Quelques petites graines sont semées lors de cette séance et offertes en partage, pour donner un peu le goût.
- L'écoute bienveillante : C'est bon de pouvoir poser sa parole sans craindre d'être interrompu. Quand je le vis, j'ai envie aussi de le faire vivre à l'autre.
Chaque fois que je m'exprime - de façon heureuse ou moins - je ne parle que de moi et de mes besoins, même si je m'adresse à l'autre.
Avant de commencer à parler, vérifier que la connexion est bien établie:
faites ce qu'il faut pour le "branchement": Observation, sentiment, besoin, demande de connexion (sans exigence)
Vérification que c'est ok pour l'autre et qu'il est bien disposé à consacrer, maintenant, le temps que vous lui demandez.
Si cela n'est pas possible maintenant-tout-de-suite, proposez un choix entre 2 possibles, sans exclure une autre possibilité de sa part. Cela invite l'autre à se positionner sur un choix qui ouvre plus qu'une réponse oui/non.
Prenez soin de l'intention qui vous anime. Si ça chauffe à l'intérieur de vous, lâchez les chiens et hurlez à l'intérieur de votre "puffer-fish" (cliquez sur le lien) ou de vos toilettes. Laissez aller les jugements - dans les coulisses pour ne pas les jeter sur scène - jusqu'à ce que vous arriviez à ce gros soupir qui secoue les épaules. Ça y est : vous êtes prêt(e) à vous connecter à l'autre à partir de vos sentiments et vos besoins.
La généralité n'est pas concrète. Fuyez-la pour les exemples concrets, ciblés, précis.
Ne projetez pas vos besoins sur l'autre: "J'ai besoin que tu..." Dites plutôt: "j'ai besoin de..."
Familiarisez-vous avec le vocabulaire des sentiments et besoins (liste en lien). Celui que nous utilisons est bien pauvre: "ça va, ça va bien, ça va pas, je vais bien, c'est pas ça..." Peu de renseignements sur la réalité vécue.